samedi 14 juillet 2007

Téhéran






Téhéran

La ville de Téhéran est la
capitale de l'Iran. Située au nord du pays, dans une plaine qui descend en pente vers le Sud au pied des monts Elbourz. La ville a une altitude de 1 100 m au Sud et 1 200 m au centre à 1 700 au Nord. La ville et ses banlieues couvrent une superficie de 86 500 ha, , sa population est de 7 314 000 habitants en 2007.
Téhéran accueille près de la moitié de l'activité industrielle du pays : industrie automobile, équipements électriques et électroniques, armement, textiles, sucre, ciment et produits chimiques. La ville et son
bazar sont le pôle de commercialisation des tapis et meubles produits dans l'ensemble du pays.
Les quartiers Nord de la ville, situés en hauteur sur les contreforts de l'
Elbourz, sont moins pollués et un peu plus frais en été. Ce sont les quartiers résidentiels de la population aisée de la capitale. La majorité des ambassades étrangères s'y trouvent ainsi que le palais et le parc de l'ex-Chah. Vers le Sud, en contrebas, et vers le désert, sont les quartiers plus populaires et industriels. C'est à l'extrême Sud de l'actuelle agglomération que se trouve le site de Ray (Rhagès). Ray a longtemps été la capitale régionale.
La ville étant au pied des montagnes, une télécabine relie la sortie Nord de l'agglomération au mont Tochal à 3 966 m. Plus à l'Est et à 50 km du centre de Téhéran se trouve le mont
Damâvand dont le cône garde quelques traces de neige jusqu'en juillet et culmine à 5 671 m.

Climat


La situation de Téhéran, entre montagnes et bassin désertique, a une grande influence sur le climat de la ville. Le climat des montagnes est plutôt frais et semi humide, alors que les zones Sud de la ville, presque en contact direct avec le désert du Dasht-e Kavir sont chaudes et sèches. Les mois les plus chauds sont les mois d'été (mi-juillet jusqu'à mi-septembre), avec des températures moyennes comprises entre 28 et 30°C. Les mois les plus froids sont les mois de décembre et janvier, avec une température moyenne d'environ 1°C.

Culture


Téhéran est une ville récente en comparaison d'autres villes importantes d'Iran, les quelques monuments anciens se trouvent à Ray à la limite Sud-est de la ville. Dans Téhéran même, les monuments les plus anciens remontent à l'époque Qadjar. En revanche, la ville regorge de musées et, depuis la révolution, plusieurs palais sont ouverts au public.

A visiter

Le
palais du Golestân est le palais de la dynastie Qadjar. C'est un vaste ensemble de bâtiments encerclant un jardin. Des restaurations dont la date de fin n'est pas connue sont en cours. Il est situé dans le quartier du Bazar.

Le palais Sa'd Âbâd était la résidence de la famille Pahlavi. Son intérêt est d'être sur les hauteurs de Téhéran où l'air est moins pollué et d'être entouré d'un parc dont la fraîcheur incite à s'y attarder.
· D'autres palais comme
Niavaran, la dernière résidence du Chah, se situent dans un grand complexe contenant plusieurs monuments de l'époque Qadjar, comme le palais Sāhebgharanyeh et le Koushk-e Ahmad Shahi. Ils se situent au Nord de la ville.
Le
Musée national d'Iran (Muzeh Iran Bastan) détient une très riche collection sur l'Iran antique et les arts islamiques.
Le
Musée d'art contemporain est unique dans cette région du monde. Il possède quelques pièces très intéressantes des plus grands artistes contemporains comme Giacometti, Picasso…
Le
Musée du tapis est proche du musée d'art contemporain et du grand parc public Laleh. Il présente une collection de tapis anciens.
Le
Musée des joyaux de la couronne possède une extraordinaire collection de joyaux ayant appartenu aux souverains iraniens.
Le Musée Reza Abassi possède une riche collection de
miniatures iraniennes.

Économie


Téhéran est un centre économique et industriel très important en Iran. Plus de la moitié des biens de consommation, dont les textiles, le ciment, la vaisselle, le sucre et les appareils électriques sont fabriqués dans des usines de la ville. Une zone industrielle a été mise en place entre Téhéran et Karaj, le long de l'autoroute. Les usines de la ville produisent aussi des produits chimiques, des automobiles et de l'armement.
Le
bazar central de Téhéran domine le réseau économique national. Dans tous les bazars (d'Iran), toute marchandise qui n'est pas destinée à la vente locale, soit au consommateur final, soit aux détaillants, est acheminée vers Téhéran .

Transports


Les taxis, dont le nombre est très important à Téhéran, permettent de faire des trajets plus courts. Les taxis collectifs (māshin-e savāri) opèrent sur des lignes déterminées. Le taxi est alors commun, et transporte plusieurs personnes au cours du trajet. C'est le meilleur moyen de transport dans Téhéran, le moins onéreux et le plus rapide. Beaucoup de personnes, qui n'ont pas de travail fixe ou qui veulent arrondir leurs fins de mois, prennent leur voiture personnelle et font le taxi.
Un système de
métro qui était planifié depuis les années 1970 a ouvert deux des sept lignes prévues en 2001; même si la ville est située en zone sismique. Le développement du métro de Téhéran a été retardé par la révolution iranienne puis par la guerre Iran-Irak. Téhéran possède aujourd'hui 3 lignes de métro (lignes 1, 2 et 5). Le retard des travaux du métro a amené les services de bus à prendre peu à peu le rôle du métro, avec des services sur des lignes très longues.
L'automobile joue un rôle très important pour les ménages de Téhéran ; à la fois pour leur mobilité et pour leur économie. La plupart des mesures prises par les autorités afin d'améliorer les mouvements automobiles ont eu des effets négatifs sur la vie des habitants de Téhéran : le trafic est très dense et souvent congestionné, les problèmes de sécurité pour les piétons et les cyclistes sont très importants, et la pollution de l'air est très importante. De plus, le nombre de places de parking disponibles n'est pas assez élevé en comparaison au nombre de véhicules circulant à Téhéran
.

Chiraz


Chiraz

Shiraz ou Chiraz est une ville du sud-ouest de l'Iran. C'est la capitale de la province du Fars. Chiraz a été la capitale de la Perse sous la Dynastie Zand de 1750 jusqu'en 1794, quand les Qadjars ont déplacé la capitale à Téhéran

Climat

Chiraz est située au pied des monts Zagros à une position approximative de 29° N, 52° E et une altitude de 1600 m. Par rapport aux provinces voisines, Yazd et Khuzestân, Chiraz a un climat plus modéré, avec des étés chauds à très chauds et des hivers modérés.


Culture
Pendant la période Pahlavi, le Shah dépense de fortes sommes d'argent à Chiraz afin de faire revivre la grandeur de la Perse Achéménide. Le 2500ème anniversaire de l'empire Perse et les forts investissements dans l'université Pahlavi était parmi les projets mis en place à cet effet, rendant à Chiraz un statut prépondérant parmi les villes iraniennes à la fin des années 1970.
Après la révolution, Chiraz a perdu la faveur du gouvernement islamique de Téhéran. Pour la nouvelle république Islamique, Chiraz était un signe de décadence ("taaghoot") du régime Pahlavi. Le fait que la ville revendique l'invention du vin (il y a environ 7000 ans) et qu'elle soit un centre de l'art et de la culture n'améliora pas son image auprès du nouveau régime Islamique. La poésie est un pilier de la culture Perse et Chiraz a joué un rôle majeur sur ce plan. Deux des sites les plus visités à Chiraz sont les tombes de Hafez et Saadi, tous deux poètes de l'époque post-islamique qui ont captivé l'esprit des iraniens pendant des siècles.

A visiter
Tombe de Hafez
• Tombe de Saadi
• Haft Tanon
• Arg-e Karim Khan (citadelle)
• Bazar Vakil
• Hammam-e Vakil (Bains)
• Mosquée Vakil
• Porte du Coran (Darvazeh Qoran): Les voyageurs sortant de la ville passaient traditionnellement sous cette porte en quête de protection donnée par le livre saint pour leur voyage à venir. Une copie manuscrite du Coran est gardée en haut de la porte.
• Maison et jardin Naranjestan e Ghavam
• Maison Zinat-ol-Molook
• Jardin et pavillon Eram et son jardin botanique
• Tombe de Karim Khan Zand, et musée du Pārs.
La province du Fars accueille trois capitales de l'histoire perse.
Les ruines de Persépolis, vieilles d'environ 2500 ans, se trouvent à 60km au nord-est de Chiraz et témoignent de la grandeur passée de l'Empire Achéménide. Persépolis, Firozâbâd, et Pasargades sont des témoignages de cette civilisation antique.
Proche de Chiraz sont situés:
• Ruines de Persépolis
• Ruines de Bishapur
• Ruines de Pasargades
• Ruines de Firozâbâd

Économie

La base économique de la ville réside dans ces produits provinciaux: le raisin, les agrumes, le coton et le riz. À Chiraz elle-même, les industries telles que la production de ciment, de sucre, d'engrais de produits textiles, de produits du bois, de métal et des tapis dominent. Chiraz est aussi un centre majeur de l'Iran pour les industries électroniques et possède une raffinerie de pétrole. On pense généralement que le nom du cépage Chiraz, qui s'est déformé en Syrah, trouve ses origines ici.
L'agriculture a toujours été une composante majeure de l'économie dans et autour de Chiraz. Cela est du à une abondance d'eau relative en comparaison avec les déserts environnants. Les jardins de Chiraz sont célèbres dans tout l'Iran. Le climat modéré et la beauté de la ville en ont fait une attraction touristique majeure en Iran et dans le Moyen-Orient. À la fin des années 1970, Chiraz était un lieu de villégiature apprécié des riches Arabes voisins. Ceci et le tourisme en général s'est arrêté après la révolution islamique de 1979, et n'a jamais vraiment repris.

Ispahan

Ispahan

Ispahan ou Esfahan a été capitale de l'empire perse sous la dynastie des Safavides entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle. Elle est située à 340 kilomètres de la capitale, Téhéran, et est la troisième ville d'Iran (après Téhéran et Mashhad), avec 1 600 554 habitants en 2006.
La ville compte de nombreux monuments islamiques, construits entre le XIe et le XIXe siècle. La place Naghsh-e Jahan est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1988.
Ispahan est située au centre du plateau iranien, à 1574 m d'altitude à l'est de la chaîne des Zagros. Elle a été fondée dans la plaine du Zayandeh rud au bord de ses rives. Ce site est une oasis au milieu de l'aride plateau iranien. Le Zayandeh rud est une des seules grandes rivières permanentes du plateau iranien; elle se jette dans un lac salé (lac Gavkhuni) dans le désert. Le bassin du Zayandeh rud qui couvre 41 500 km² au centre de l'Iran, est rattaché à l'histoire d'Esfahan, puisque la ville est le centre de ce bassin, et que la ville en tire son importance historique et économique dans l'histoire du pays.
Ispahan est située au centre des routes qui traversent l'Iran du Nord au Sud ou d'Est en Ouest, sur les routes commerciales entre la Chine et l'empire Ottoman, et entre le golfe Persique et la Russie. Cette position stratégique économiquement parlant, la fertilité des terres entourant la ville, le climat ; rendu plus frais par l'altitude; ainsi que la présence d'eau en abondance dans un pays aride ont été des éléments déterminants pour le développement et également pour le maintien de cette ville en tant que centre urbain qui a survécu à des cycles de prospérité et de déclin.
En 1597-1598, Shah Abbās Ier (roi depuis 1588) déplace la capitale de l'Iran de Qazvin à Ispahan, choisissant un emplacement plus éloigné des menaces de l'empire Ottoman, et également plus central dans l'Iran unifié par son ancêtre Ismail Ier ; premier roi safavide qui a décidé la conversion de l'Iran au chiisme duodécimain.
Shah Abbās, qui était un administrateur énergique, prend en main le développement de la ville d'Ispahan, sa nouvelle capitale. Il commencer par déplacer de force plusieurs milliers d'Arméniens depuis Jolfa au nord-ouest de l'Iran où ils étaient harcelés par les Turcs Ottomans, et les installe dans un quartier de l'autre côté du Zayandeh Rud, leur autorisant la construction de leurs églises et comptant se servir de leurs capacités de marchands.
C'est le roi lui-même qui planifie l'urbanisme de sa nouvelle capitale, en s'inspirant de la ville de Herat, qui était alors encore le centre culturel de l'Iran (la ville se trouve aujourd'hui en Afghanistan). Shah Abbas veut faire de sa nouvelle capitale un centre culturel qui éblouira les voyageurs occidentaux (c'est en effet à l'époque safavide que se sont développés les liens diplomatiques avec les pays occidentaux) .
Shah Abbas, quand il planifie la ville, garde les éléments existants et les intègre au nouvel ensemble qu'il va créer. Il reprend les fonctions principales dans la place qu'il créé, meydān-e Shah (« place du roi »), à proximité d'un ancien jardin de l'époque seldjoukide qui portait le nom de Naghsh-e Jahān (« carte du monde » ; la place est d'ailleurs appelée indifféremment meydān-e Shah ou meydān-e Naghsh-e Jahān). Cette nouvelle place mesurant 510 mètres de long sur 164 mètres de large, est entourée des bâtiments fonctionnels qui existaient autour de l'ancienne place centrale : deux mosquées (Masjed-e Shah au sud et Masjed-e Sheikh Lotfollah à l'est), un palais à l'ouest (Ali Qapu) et une entrée vers le bazar (entrée appelée qeysariyyeh), qui est agrandi pour arriver jusqu'à l'extrémité nord de la place. Autour de la place sont construits des magasins sur deux étages sur tout l'espace laissé libre entre les bâtiments, entouré d'un chemin couvert comme dans les bazars. L'aile occidentale est consacrée aux magasins pourvoyant aux magasins royaux (biens de luxe, or et bijoux), l'aile sud est consacrée aux libraires, relieurs et marchands de cuir. Les marchands d'artisanats se concentrent dans l'aile est et l'aile nord accueille les lieux publics.
La zone située à l'ouest du nouveau meydān accueille les palais royaux. Une large avenue plantée d'arbres, le Chāhār Bāgh (« quatre jardins ») est créée à l'ouest des palais, orientée vers le sud-est, en direction de la rivière Zayandeh roud. Cette avenue d'apparat de 1600 mètres environ débute à une place nommée Jahān Nāma (« Vue sur le monde ») ; elle est bordée de palais et de résidences royales ou des membres de la cour, continue jusqu'au pont Allaverdi Khan et au delà de la rivière jusqu'aux jardins appelés Bāgh Hezār jarib, construit sur un plan carré de 116 mètres de côté environ. Le boulevard était alors bordé de chaque côté par des jardins clos rectangulaires, appelés « Jardins des Vizirs » de taille équivalente et d'une profondeur par rapport au boulevard d'environ 180 mètres. Ces jardins était propriété de membres éminents de la cour et avaient tous un pavillon en leur centre. Toutes ces créations ont été organisées par Shah Abbas.
Ispahan devient, à partir du règne de Shah Abbas Ier, la métropole des arts et des sciences islamiques et le centre de la culture spirituelle en Iran. Tous les penseurs iraniens de la renaissance Safavide qui éclosent à cette époque sont ainsi regroupés sous l'appellation d'« école d'Ispahan »..
Les souverains Safavides qui succèdent à Shah Abbas continuent d'embellir la ville. Le pavillon Hasht Behesht (« des huit paradis ») est construit par Shah Suleyman en 1670, la Madreseh de Shah Soltan Hossein est construite au début du XVIIIe siècle. La ville comptera jusqu'à 162 mosquées, 48 écoles coraniques, 182 caravansérails et 173 bains publics à la fin du XVIIe siècle.

Climat

Le climat d'Ispahan et de la région qui l'entoure est semi-désertique. Les précipitations, la plupart ayant lieu durant les mois d'hiver, entre décembre et avril. Durant l'été, il n'y a aucune précipitation. Les températures sont chaudes en été, avec une moyenne de 30°C en juillet, et plutôt fraiches en hiver, avec une moyenne de 3°C en janvier.

Economie

Depuis la renaissance safavide, Ispahan a acquis une importance particulière sur le plan économique en Iran. Le fait que la ville soit située au milieu d'une oasis a permis à cette zone de disposer d'une agriculture irriguée, améliorée par les travaux de canalisation entrepris par Shah Abbas Ier. Les artisans urbains ont toujours produit des articles et ustensiles utiles aux populations, mais l'établissement de la capitale des safavides à Ispahan, ainsi que le rayonnement culturel de la ville, a permis de créer une industrie des marchés de luxe à cette époque : joaillerie, textiles tissés, tapis, objets décoratifs et manuscrits ont été produits en masse à l'époque safavide. L'activité manufacturière d'Ispahan a d'ailleurs perduré jusqu'à l'époque Qadjar.
L'industrialisation d'Ispahan date de la période Pahlavi et a été marquée à cette époque par la forte croissance de l'industrie textile, qui a valu à la ville le surnom de « Manchester de la Perse ». A la fin des années 1930, les usines textiles de la ville emploient plus de 5 300 ouvriers. Cette forte croissance a eu lieu après le boom des années 1953 - 1959 en Iran, et a donné lieu à l'expansion de l'industrie du textile d'Ispahan et d'autres usines privées produisant des biens de consommation pour le marché local et national.
Depuis les années 1990 et la création d'une industrie sidérurgique importante en Iran dans le cadre d'une nouvelle stratégie d'industrialisation nationale, Ispahan accueille une industrie de l'acier parmi les plus importantes d'Iran ; les autres centres de production d'acier en Iran sont situés à Mobarakeh (dans la province d'Ispahan) et à Ahvaz.. L'économie d'Ispahan permet également de produire également 710 000 tonnes de ciment par an et de l'essence, puisque la ville accueille une des 6 raffineries de pétrole du pays.
Le centre de technologie nucléaire d'Ispahan (mis en place en 1982) est un site de recherche nucléaire qui opère actuellement quatre petits réacteurs nucléaires pour la recherche, tous fournis par la Chine. Il est opéré par l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran. Le site d'enrichissement de l'uranium d'Ispahan convertit de l'uranium concentré sous la forme de yellowcake (uranium concentré sous la forme U3O8) en hexafluorure d'uranium (UF6). Fin octobre 2004, le site est opérationnel à 70% avec 21 ateliers pour 24 en fonctionnement. Il existe aussi une usine de production de zirconium, située à côté, qui produit les ingrédients nécessaires aux réacteurs nucléaires.
Isfahan accueille également le siège de HESA (Compagnie industrielle de production d'avions d'Iran), qui produit le IR.AN-140, une production de l'Antonov An-140 sous licence.

Tourisme

La province d'Ispahan est la troisième province d'Iran en termes d'accueil de touristes. Le fait que la place Naghsh-e Jahan soit inscrite au patrimoine mondial de l'humanité et plus généralement, l'offre touristique de la ville (bâtiments historiques, artisanat, etc.) attire de nombreux touristes domestiques et également des touristes étrangers.
L'offre touristique d'Ispahan se développe rapidement et vise à attirer des touristes du monde entier. Le nombre de visiteurs en 2002 a dépassé 200 000 touristes. Cette augmentation serait dûe à l'augmentation de l'infrastructure touristique de la ville et aux prix intéressants par rapport à d'autres pays.
La municipalité d'Ispahan a mis en place un certain nombres de mesures pour développer le tourisme dans la ville : coopération internationale, amélioration de l'offre d'hébergement, amélioration des transports, plan de communication.

Transports

La métropole d'Ispahan a connu un développement très important du trafic automobile qui a accompagné la croissance de la population de la ville. Cette augmentation du trafic automobile a entraîné une augmentation de la population et des embouteillages.
Le métro d'Ispahan est en cours de construction depuis juin 2001. Il comprend une ligne prioritaire de 12,5 kilomètres, qui s'étend du nord au sud de la ville (entre les deux terminaux de bus d'Ispahan, le terminal Kaveh au nord et le terminal Soffeh au sud) dont la construction est divisée en deux phases. La première phase est la construction de la partie nord, et la seconde la construction de la partie sud. La phase I devrait être terminée en 2007, et la phase II a commencée en 2005.
Le système de transport en commun ferroviaire d'Ispahan pourrait être renforcé par une ligne de banlieue, dont la construction est en projet, afin de relier la municipalité d'Ispahan au complexe industriel de Mobarakeh et à la ville de Majlesi, au sud-ouest de la ville. Ispahan dispose également d'une gare ferroviaire intégrée au réseau iranien, qui est le terminus d'un itinéraire établi Téhéran-Qom-Ispahan.
La ville dispose aussi d'un aéroport international, l'aéroport international Shahid Beheshti.


Monuments notables
La Mosquée du vendredi est aussi appelée grande mosquée ou vieille mosquée, par opposition à la mosquée du Shah. Elle a été édifiée à partir du Xe siècle. Beaucoup remaniée au cours du temps, et en particulier sous les Safavides, elle est reliée à la nouvelle ville via le Grand Bazar.
Place Naghsh-e Jahan
La Place Naghsh-e Jahan est une des plus grandes places du monde : 500 m sur 160 m. Elle date de 1612 et a été conçue par Shah Abbas Ie. Elle servait à l'origine de terrain de polo et de terrain de présentations des troupes militaires, évènements auxquels le Shah et la cour pouvaient assister depuis la terrasse du palais `Ali Ghapu. Tout autour de cette place dans des galeries sont situées des échoppes de commerçants et d'artisans.
Elle est maintenant aménagée en place publique avec pelouses, bassins et allées. Autour de la place, aux quatre points cardinaux se situent quatre bâtiments :
· La mosquée de l'imâm, aussi appelée mosquée du Shah.
· La mosquée du Sheikh Lutfallah
· Le palais de `Ali Ghapu.
· Le bazar.
Un passage souterrain permettait de passer du palais de `Ali Ghapu à la « Mosquée du Sheikh Lotfollah » ce qui permettait aux femmes d'aller à la mosquée sans être vues, d'où le nom de « Mosquée des femmes » qu'on lui donne parfois.
· Le palais de Chehel Sotoun
Le palais de Chehel Sotoun est un palais royal Safavide au nord-ouest du complexe de Ali Qapu. Mesurant 57,80 x 37 mètres, ce monument majeur du règne de Shah 'Abbas II était utilisé pour les cérémonies de couronnement et pour la réception des ambassadeurs étrangers. Le palais est situé au milieu d'un jardin qui faisait à l'origine 7 hectares, situé entre la meydān-e Naghsh-e Jahan
et le chāhār bāgh. A l'est s'étend un long et étroit bassin rectangulaire (115 x 16 mètres environ), dans lequel il se reflète.
Ce bâtiment, dont la datation reste très discutée, a sans doute été élevé sous le règne de Shah Abbas II, puis redécorer dans les années 1870. Il s'agit d'un édifice rectangulaire, comportant 20 colonnes qui se reflètent dans le bassin faisant face au bâtiment (chehel soutoun signifie quarante colonnes en persan).
Dans ce palais, Shah Abbas II et ses successeurs recevaient les dignitaires et les ambassadeurs; ou sur la terrasse ou dans un des halls de réception.
Le chehel Soutoun est décoré de grandes peintures historiques, exaltant la magnanimité ou le courage guerrier des différents grands souverains de la dynastie.
· Le palais de Hasht Behesht
Le Hasht Behesht (les « huit paradis »), est constitué d’un pavillon comportant huit petites entités disposées autour d’une grande salle sous coupole à quatre iwans. De petites voûtes couronnent les salles secondaires, décorées de miroirs qui rendent les surfaces mouvantes. Le décor extérieur, en céramique, est remarquable par l’emploi extensif du jaune. On situe cet édifice dans les années 1671.
· Les ponts
Le pont-barrage Khwaju sur la rivière Zayandeh est Le plus ancien pont date de l'époque seldjoukide sur les fondations d'un pont d'époque sassanide. Les autres datent de l'époque séfévide.
Le pont Allahverdi Khan, aussi appelé pont « aux trente-trois arches » ; Si-o-se Pol en persan ; a été érigé par ordre du premier ministre géorgien de Shah Abbas, Allaverdi Khan, vers 1608. Il se place dans la continuité du Chāhār Bāgh. Avec ses arcades, dans les côtés et dans la base, il offre ainsi une possibilité de promenade à plusieurs niveaux, selon la hauteur de l’eau. Il sert évidemment de lieu de passage, mais aussi de barrage, pour réguler le cours du fleuve. En le traversant, l’eau donne lieu à un effet de grande fontaine grâce aux emmarchements. À côté se trouve un talār, le kiosque des miroirs, d’où le souverain pouvait observer le fleuve.
Le pont Khwaju est le deuxième grand pont d’Ispahan, édifié cinquante ans après le Pont Allahverdikhan. Il présente une structure identique et légèrement complexifiée, avec des brise-flots en éventail, permettant des effets d'eau plus spectaculaires.
Menār Jombān
Menār Jombān, ou le « minaret mouvant » est une curiosité architecturale d'Ispahan. Un iwan surmonté de deux minarets a été érigé au-dessus de la tombe de Amu Abdollah Soqla, un ermite enterré là au début du XIVe siècle. L'iwan mesure 10 mètres de haut sur 10 mètres de large, les minarets font sept mètres de plus pour quatre mètres de circonférence. Les minarets datent a priori de l'époque safavide, et sont construits de telle façon que quand l'un est remué par l'homme, le second se met à bouger à l'unisson. Des morceaux de bois ont en effet été placé dans la structure des minarets pour faciliter leur déplacement.

Les arts et l'artisanat

La ville d'Ispahan est un centre de majeur d'artisanat traditionnel iranien depuis la période safavide. Les objets produits sont divers : textiles (surtout les textiles imprimés), tapis, céramique et faïence, travail du bois, du métal et gravures.
Les artisans travaillent dans des conditions diverses, que ça soit dans des ateliers du bazar ou à l'extérieur de la ville, dans leurs propres maisons ou encore dans des ateliers situés à l'extérieur de la ville.
L'école de peinture d'Ispahan à l'époque Qadjar est parfois considérée comme la meilleure d'Iran, et la ville est un grand centre de production de qalamdān (boîtes laquées en papier mâché, généralement destinées à contenir des calames).

Tapis
Il est généralement accepté parmi les spécialistes que ce sont les Safavides qui ont fait passer le tapis d'une production artisanale assurée par des tribus nomades au statut d'« industrie nationale » dont les produits étaient exportés en Inde, dans l'Empire ottoman et en Europe. Les ateliers de tapis royaux existaient à Ispahan, Kashan et Kerman. Depuis l'époque Safavide, Ispahan est resté un centre urbain important de production de tapis.

Gaz
une particularité culinaire d'Ispahan
Le Gaz est une spécialité culinaire d'Ispahan, un bonbon préparé à partir de gaz angobin, d'eau, de blancs d'oeufs et de pistaches ou d'amandes. Le gaz angobin est un exsudat sucré produit par des arbustes du genre Astragalus. Le gaz angobin est comparable à du miel et il est utilisé en Iran depuis des siècles.
Les gaz sont produits en grande majorité à Ispahan, à partir de gaz angobin récolté à Kānsār, dans la province d'Esfahan.

Yazd

Yazd


Située sur le plateau central iranien, entre le désert du Dasht-e Kavir au nord et celui du Dasht-e Lut au sud, la ville est entourée de lacs salés. Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur, en Mésopotamie. Yazd était connue 3000 ans avant JC sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes, peuple indo-européen. Yazd est connue comme une ville Sassanide, la ville des zoroastriens et des caravansérails.
Réputée pour sa
soie, cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu'au XVIIe siècle
sa prospérité sur son commerce.
Les tours du Silence, le temple d'Ateshkadeh et la forteresse des Lions y sont l'occasion de découvrir la
religion zoroastrienne, prédominante sur le plateau iranien avant la conquête arabo-musulmane. Une petite communauté zoroastrienne est toujours présente à Yazd. Le temple du feu des Zoroastriens à Yazd (Ateshkadé) contenait un feu traditionnel qui a été maintenu allumé par des prêtres Zoroastriens sans interruption pendant plus de 1100 années. Le fort de Naren est la plus ancienne structure de brique de boue de la période pré-islamique d'Iran. De même, la mosquée de Jâme' est un exemple de l'architecture islamique datant de plus de 1000 ans. Enfin, la ville qui était placée sur la voie d'accès de la Route de la soie est devenue la ville d'accueil des caravanes et de beaucoup de voyageurs et de négociants. Marco Polo dans ses Récits de voyages parle de « la noble ville de Yazd », qu'il a visitée en 1292.
L'architecture simple et traditionnelle de la ville ; bâtie en partie en argile ; contraste avec les constructions modernes. Les maisons sont traditionnellement en pisé, à toits plats dominés de hautes tours (les célèbres Tours du Vent en briques dont celle de « Dowlat-âbâd », bel exemple d'architecture iranienne du désert) servant à la ventilation. Ce système original permettait en été de faire circuler l'air pour refroidir l'intérieur des maisons. La ville s'approvisionne en eau par des canaux souterrains détournant les sources des déserts montagneux. Ces qanats
, creusés et entretenus par l'homme, courent sur des distances allant parfois jusqu'à plusieurs kilomètres, pour approvisionner des citernes souterraines collectives ou particulières, pour les maisons des familles les plus riches.

A visiter


· La mosquée Amir Chakhmâgh,
· La grande mosquée Jâmé
· Le badgir (Tours du vent) de Dowlat-âbâd
· La vieille ville
Et beaucoup d'autre




Climat



Le climat y est particulièrement dur : Yazd la ville désertique peut être aussi étouffante de chaleur en été (40°C et plus) que froide en hiver (-20°C).
Pour cette raison les maisons, généralement peu élevées (deux étages maximum), se sont étendues dans le sous-sol (de un à quatre étages en sous sol) pour lutter contre les extrêmes climatiques.
L'architecture de cette ville, en raison de son adaptation millénaire aux fortes contraintes climatiques, a permis la prospérité de la ville malgré un environnement défavorable. Elle constitue un cas d'école pour toutes les universités d'architecture.

Garmeh

Garmeh

un beau village désertique

jeudi 12 juillet 2007

Yazd

Yazd Située sur le plateau central iranien, entre le désert du Dasht-é-Kavir au nord et celui du Dasht-é-lut au sud, la ville est entourée de lacs salés. Selon l'UNESCO, il s'agirait de l'une des plus anciennes villes du monde, après Ur , en Mésopotamie . Yazd était connue 3000 ans avant JC sous le nom de « Yasatis » ou « Issatis », située sur les territoires des Mèdes , peuple indo-européen. Yazd est connue comme une ville Sassanide , la ville des zoroastriens et des caravansérails .Réputée pour sa soie , cette ancienne ville caravanière a fondé jusqu'au XVIIe siècle sa prospérité sur son commerce.Les tours du Silence, le temple d'Ateshkadeh et la forteresse des Lions y sont l'occasion de découvrir la religion zoroastrienne , prédominante sur le plateau iranien avant la conquête arabo-musulmane. Une petite communauté zoroastrienne est toujours présente à Yazd. Le temple du feu des Zoroastriens à Yazd (Ateshkadé) contenait un feu traditionnel qui a été maintenu allumé par des prêtres Zoroastriens sans interruption pendant plus de 1100 années. Le fort de Naren est la plus ancienne structure de brique de boue de la période pré-islamique d'Iran. De même, la mosquée de Jâme' est un exemple de l'architecture islamique datant de plus de 1000 ans. Enfin, la ville qui était placée sur la voie d'accès de la Route de la soie est devenue la ville d'accueil des caravanes et de beaucoup de voyageurs et de négociants. Marco Polo dans ses Récits de voyages parle de « la noble ville de Yazd », qu'il a visitée en 1292L'architecture simple et traditionnelle de la ville ; bâtie en partie en argile ; contraste avec les constructions modernes. Les maisons sont traditionnellement en pisé , à toits plats dominés de hautes tours (les célèbres Tours du vent en briques dont celle de « Dowlat-âbâd », bel exemple d'architecture iranienne du désert) servant à la ventilation. Ce système original permettait en été de faire circuler l'air pour refroidir l'intérieur des maisons. La ville s'approvisionne en eau par des canaux souterrains détournant les sources des déserts montagneux. Ces qanats , creusés et entretenus par l'homme, courent sur des distances allant parfois jusqu'à plusieurs kilomètres, pour approvisionner des citernes souterraines collectives ou particulières, pour les maisons des familles les plus riches.

A visiter:

· La mosquée Amir Chakhmâgh,
· La grande mosquée Jâmé
· Le badgir ( Tours du vent ) de Dowlat-âbâd
· La vieille villeEt beaucoup d'autre

Climat

Le climat y est particulièrement dur : Yazd la ville désertique peut être aussi étouffante de chaleur en été (40°C et plus) que froide en hiver (-20°C).Pour cette raison les maisons, généralement peu élevées (deux étages maximum), se sont étendues dans le sous-sol (de un à quatre étages en sous sol) pour lutter contre les extrêmes climatiques.

Architecture

L'architecture de cette ville, en raison de son adaptation millénaire aux fortes contraintes climatiques, a permis la prospérité de la ville malgré un environnement défavorable. Elle constitue un cas d'école pour toutes les universités d'architecture.

dimanche 8 juillet 2007

Mazandéran

Sari est la capitale de la province. Le Mazandaran est une province du nord de l'Iran, délimitée par la mer Caspienne au nord. Le Mazandaran était une partie de la province d'Hyrcanie au temps de l'Empire Perse. Son nom antique était le Tabarestan.
La province a une superficie de 23 833 km².
Le Mazandaran est géographiquement divisé en 2 parties : les plaines côtières et les régions montagneuses. La chaine de l'Elbourz entoure les bandes côtières et la mer Caspienne comme une immense barrière.

climat

Il y a des chutes de neige fréquentes en saison dans la région de l'Elbourz, qui est située parallèlement à la côte sud de la mer Caspienne, divisant la province en de nombreuses vallées isolées.
Des conditions climatiques favorables, de magnifiques paysages et la proximité de Téhéran ont fait de cette région une des principales régions touristiques d'Iran.

culture

Les conditions climatiques du Mazandaran n'ont pas permis une bonne conservation des monuments historiques. Bien qu'il y ait quelques vestiges des périodes pré-islamiques dans la plaine côtière du Mazandaran. La province est cependant réputée avoir été peuplée depuis l'antiquité, et le Mazandaran a changé de main entre différentes dynasties depuis les premiers temps de son histoire. Il y a plusieurs forteresses étant des vestiges des temps Sassanides et Parthes et plusieurs cimetières antiques sont disséminés dans la province.

Économie

Riz, céréales, fruits, coton, tabac, canne à sucre et soie
sont parmi les produits naturels produits dans la plaine côtière le long de la côte de la mer Caspienne. La richesse due au pétrole a stimulé l'installation d'industries de transformation alimentaire, du ciment, du textile, du coton et la pêche (la région est une grande productrice de caviar).

la Mer Caspienne

La mer Caspienne avec une superficie de 371 000 km2 est le plus grand lac du monde. Le niveau de la mer Caspienne est descendu et monté de nombreuses fois au cours des siècles. Certains historiens prétendent qu'au moyen âge , une montée des eaux provoqua l'immersion des villes côtières de Khazarie , comme celle d'Itil . Depuis une vingtaine d'années, le niveau de la mer a provoqué l'immersion d'une grande partie du littoral iranien. Les experts sont partagés sur les causes de cette montée.
La mer Caspienne contient un grand nombre d'esturgeons , lesquels fournissent du caviar . La surpêche menacerait cependant leur population.

Le mont Damāvand

est le sommet volcanique semi-actif le plus élevé de l'Iran
, qui culmine à 5 671 m, situé dans la chaîne de l'Elbourz , à 66 kilomètres nord-est de Téhéran . Le sommet est situé à proximité du côté sud de la mer Caspienne, dans le département d' Amol , province du mazandaran . La ville la plus proche est Rineh , au sud de la montagne.
Le mont Damāvand a une place particulière dans la mythologie iranienne . Dans des textes et plus généralement la mythologie zoroastrienne , le dragon à trois têtes Azi Dahaka était enchaîné au mont Damāvand, condamné à y rester jusqu'à la fin du monde. Dans une version plus tardive de la même légende, le tyran Zahhak était également enchaîné dans une grotte du mont Damāvand après avoir été battu par Kaveh et Fereydune .Dans le Shahnameh, la montagne aurait des pouvoirs magiques.Dans la poésie et la littérature iranienne , le Damāvand est le symbole de la résistance aux souverains étrangers.
Il y a au moins seize itinéraires connus. Le plus populaire est la voie sud, qui dispose d'un camp à mi-parcours à une altitude de 4000 m. L'ascension la plus longue est celle par le nord-est. Deux jours sont nécessaires pour gagner le sommet à partir du village de Nāndal en passant une nuit au refuge de Takht-e Fereydoun (4300 m). La voie ouest est célèbre pour les vues qu'elle permet au coucher du soleil. Cette voie dispose d'un autre refuge à deux étages construits récemment, appelé simourgh
.