samedi 14 juillet 2007

Téhéran






Téhéran

La ville de Téhéran est la
capitale de l'Iran. Située au nord du pays, dans une plaine qui descend en pente vers le Sud au pied des monts Elbourz. La ville a une altitude de 1 100 m au Sud et 1 200 m au centre à 1 700 au Nord. La ville et ses banlieues couvrent une superficie de 86 500 ha, , sa population est de 7 314 000 habitants en 2007.
Téhéran accueille près de la moitié de l'activité industrielle du pays : industrie automobile, équipements électriques et électroniques, armement, textiles, sucre, ciment et produits chimiques. La ville et son
bazar sont le pôle de commercialisation des tapis et meubles produits dans l'ensemble du pays.
Les quartiers Nord de la ville, situés en hauteur sur les contreforts de l'
Elbourz, sont moins pollués et un peu plus frais en été. Ce sont les quartiers résidentiels de la population aisée de la capitale. La majorité des ambassades étrangères s'y trouvent ainsi que le palais et le parc de l'ex-Chah. Vers le Sud, en contrebas, et vers le désert, sont les quartiers plus populaires et industriels. C'est à l'extrême Sud de l'actuelle agglomération que se trouve le site de Ray (Rhagès). Ray a longtemps été la capitale régionale.
La ville étant au pied des montagnes, une télécabine relie la sortie Nord de l'agglomération au mont Tochal à 3 966 m. Plus à l'Est et à 50 km du centre de Téhéran se trouve le mont
Damâvand dont le cône garde quelques traces de neige jusqu'en juillet et culmine à 5 671 m.

Climat


La situation de Téhéran, entre montagnes et bassin désertique, a une grande influence sur le climat de la ville. Le climat des montagnes est plutôt frais et semi humide, alors que les zones Sud de la ville, presque en contact direct avec le désert du Dasht-e Kavir sont chaudes et sèches. Les mois les plus chauds sont les mois d'été (mi-juillet jusqu'à mi-septembre), avec des températures moyennes comprises entre 28 et 30°C. Les mois les plus froids sont les mois de décembre et janvier, avec une température moyenne d'environ 1°C.

Culture


Téhéran est une ville récente en comparaison d'autres villes importantes d'Iran, les quelques monuments anciens se trouvent à Ray à la limite Sud-est de la ville. Dans Téhéran même, les monuments les plus anciens remontent à l'époque Qadjar. En revanche, la ville regorge de musées et, depuis la révolution, plusieurs palais sont ouverts au public.

A visiter

Le
palais du Golestân est le palais de la dynastie Qadjar. C'est un vaste ensemble de bâtiments encerclant un jardin. Des restaurations dont la date de fin n'est pas connue sont en cours. Il est situé dans le quartier du Bazar.

Le palais Sa'd Âbâd était la résidence de la famille Pahlavi. Son intérêt est d'être sur les hauteurs de Téhéran où l'air est moins pollué et d'être entouré d'un parc dont la fraîcheur incite à s'y attarder.
· D'autres palais comme
Niavaran, la dernière résidence du Chah, se situent dans un grand complexe contenant plusieurs monuments de l'époque Qadjar, comme le palais Sāhebgharanyeh et le Koushk-e Ahmad Shahi. Ils se situent au Nord de la ville.
Le
Musée national d'Iran (Muzeh Iran Bastan) détient une très riche collection sur l'Iran antique et les arts islamiques.
Le
Musée d'art contemporain est unique dans cette région du monde. Il possède quelques pièces très intéressantes des plus grands artistes contemporains comme Giacometti, Picasso…
Le
Musée du tapis est proche du musée d'art contemporain et du grand parc public Laleh. Il présente une collection de tapis anciens.
Le
Musée des joyaux de la couronne possède une extraordinaire collection de joyaux ayant appartenu aux souverains iraniens.
Le Musée Reza Abassi possède une riche collection de
miniatures iraniennes.

Économie


Téhéran est un centre économique et industriel très important en Iran. Plus de la moitié des biens de consommation, dont les textiles, le ciment, la vaisselle, le sucre et les appareils électriques sont fabriqués dans des usines de la ville. Une zone industrielle a été mise en place entre Téhéran et Karaj, le long de l'autoroute. Les usines de la ville produisent aussi des produits chimiques, des automobiles et de l'armement.
Le
bazar central de Téhéran domine le réseau économique national. Dans tous les bazars (d'Iran), toute marchandise qui n'est pas destinée à la vente locale, soit au consommateur final, soit aux détaillants, est acheminée vers Téhéran .

Transports


Les taxis, dont le nombre est très important à Téhéran, permettent de faire des trajets plus courts. Les taxis collectifs (māshin-e savāri) opèrent sur des lignes déterminées. Le taxi est alors commun, et transporte plusieurs personnes au cours du trajet. C'est le meilleur moyen de transport dans Téhéran, le moins onéreux et le plus rapide. Beaucoup de personnes, qui n'ont pas de travail fixe ou qui veulent arrondir leurs fins de mois, prennent leur voiture personnelle et font le taxi.
Un système de
métro qui était planifié depuis les années 1970 a ouvert deux des sept lignes prévues en 2001; même si la ville est située en zone sismique. Le développement du métro de Téhéran a été retardé par la révolution iranienne puis par la guerre Iran-Irak. Téhéran possède aujourd'hui 3 lignes de métro (lignes 1, 2 et 5). Le retard des travaux du métro a amené les services de bus à prendre peu à peu le rôle du métro, avec des services sur des lignes très longues.
L'automobile joue un rôle très important pour les ménages de Téhéran ; à la fois pour leur mobilité et pour leur économie. La plupart des mesures prises par les autorités afin d'améliorer les mouvements automobiles ont eu des effets négatifs sur la vie des habitants de Téhéran : le trafic est très dense et souvent congestionné, les problèmes de sécurité pour les piétons et les cyclistes sont très importants, et la pollution de l'air est très importante. De plus, le nombre de places de parking disponibles n'est pas assez élevé en comparaison au nombre de véhicules circulant à Téhéran
.

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